Tu te souviens quand j'étais petite ??
Je me rend compte que rien n'est vraiment acquis dans la vie, les gens avec qui on a l'habitude d'êtres peuvent changer du jour au lendemain, sans prévenir, comme ça. On apprécie des gens, on les aime, on les adore mais on se rend compte qu'on s'en éloigne, sans pouvoir rien y changer dans le fond. Parce que c'est comme ça. En général on dit que "nos chemins se séparent". (Comme c'est poétique..)Avant tu me prenais sur tes épaules, je montais sur ton dos, on jouais au jeu autour de la table après avoir mangé, tu m'enmenais dans ton tracteur toute une après-midi pour aller "travailler" dans un champ, on rentrais tard le soir, papa allait s'inquiéter, mais dans le fond, ce n'était pas grâve, on se voyait deux fois par vacances, tu venais à la maison.
Maintenant, j'ai l'impression que tout ça n'existe plus, j'me demande même si c'est une impression ou la vérité .. On ne part plus une après-midi en tracteur dans un champ, à 18h on est à la maison, on ne se voit plus qu'un fois par vacances (et encore ..), et au lieu que tu viennes à la maison, je t'appelle le matin au téléphone (enfin .. nos conversations sont toujours écourtées puisqu'il y a toujours un copain qui boit un coup de café à ce moment là chez toi ..
)Enfaite, je crois que ce qui m'énerve le plus dans tout ça, c'est que j'ai l'impression que tu t'en fou: t'as, tan mieux, t'as pas, tanpis. Tu pourrait te passer de tout ça, d'ailleur, tu le fais très bien !
La preuve en est: je ne t'appelerai pas, ce n'est pas toi qui le ferait, et on ne se verait plus du tout. Et le pire, c'est que tu ne fera rien pour changer les choses.
Parfois je me demande si ça vaut la peine que je continue à percister comme ça ?! Surtout quand je sais que contrairement à toi je dirai aux gens : "Désolé, mon oncle m'attend, je dois vous laisser", ou "Tu me fais chier ! Ma famille compte avant tout !".